Les opérateurs craquent face à  la fiscalité trop lourde


Les opérateurs craquent face à  la fiscalité trop lourde

6 mois après l'ouverture des jeux en ligne, Betclic et Bwin dénoncent une fiscalité trop lourde.


C'est lors d'un débat organisé en novembre sur les jeux en ligne, que Jean-François Vilotte (photo), Président de l'ARJEL, a dressé son bilan. 45 agréments dont 22 pour le poker, 15 pour les paris sportifs et 2,5 millions de comptes joueurs crées. Oui mais voila, alors que 6 mois se sont écoulés depuis l'ouverture des jeux en ligne sur le marché français, les opérateurs dressent eux aussi leur bilan : les taxes et la fiscalité actuelle ne leur permettent plus de générer de bénéfice.

Une fiscalité castratrice

Les opérateurs surtaxés ont de plus en plus de difficulté à communiquer, et réduisent leur budget publicitaire puisqu’ils ne parviennent pas à dégager de profit. C’est le cas par exemple du PDG de Bwin, Carlo Costanzia, dont le groupe a enregistré une perte de plus de 6 millions d’euros contre un bénéfice supérieur à 8 million pour la même période, il y a un an.

Entre les surcouts liés à l’entrée sur le marché et la fiscalité désavantageuse, le groupe Bwin connait là une des pires périodes de son histoire. Dans une interview accordée au Parisien, Carlo Costanzia explique que la « limitation des offres de jeux en ligne » plombe son industrie. Il souhaiterait, en effet que les jeux de casino, de grattage et de loterie soient autorisés afin de pouvoir espérer dégager un profit.

Stéphane Courbit s’explique
Près de 6 mois après l’ouverture des jeux en ligne, il est très difficile pour les opérateurs de jeux en ligne de dégager un profit. En effet, sur ce secteur nouveau et très concurrentiel, il n’est pas facile de se démarquer et de proposer une offre intéressante pour les joueurs puisque les sites agréés par l’ARJEL voient leur taux de retour aux joueurs plafonné aux alentours de 85%, contre plus de 95% sur les sites illégaux.

Stéphane Courbit, actionnaire majoritaire du Goupe Betclic Everest s’est indigné dans une interview accordée au Figaro, au sujet de la taxation abusive, mais aussi de la limitation légale de l’offre de jeux, et évidemment du taux de retour aux joueurs qu’il juge trop bas. Il précise que son groupe sera prêt à supprimer plus de 80% de son budget de communication si la loi n’est pas révisée avant décembre 2011, période durant laquelle la jurisprudence statuera de nouveau sur ce sujet.


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