BLOG À PART : le Main Event WSOP, le rêve d'une vie, par Davidi Kitai


BLOG À PART : le Main Event WSOP, le rêve d'une vie, par Davidi Kitai

Le Belge revient sur le blog du Team Winamax sur un tournoi qui le fait toujours autant kiffer, année après année, et fait le bilan de son deep run 2019.


Comme souvent, c'est le Team Winamax qui nous gratifie du blog de la semaine. En ce début de mois d'août, c'est au tour de Davidi Kitai de prendre la plume, pour nous parler d'un tournoi qui le fait rêver autant que n'importe quel amoureux de poker : le Main Event des WSOP. "Toute ma carrière de joueur de poker a toujours été stimulée et guidée par le rêve de gagner le Main Event un jour. Ce tournoi m’a insufflé de l’énergie et inspiré de l’espoir ! C’est grâce à lui que ma passion pour le poker reste intacte et que ma motivation perdure. C’est à moi de transformer ce rêve en réalité. J’ai envie d’y croire et je me donne toutes les chances pour y arriver," explique le jeune papa.

Au terme d'un campagne vegassienne allégée, le Belge raconte son deep run sur le Big One, conclut par une nouvelle place payée, la troisième d'affilée, après deux autres ITMs en 2017 et 2018. Après s'être rappelé au bon souvenir des sensations qui avaient accompagné sa première participation en 2006, Davidi analyse les raisons de son passage à vide de dix ans sur le Main entre 2007 et 2017. Puis "Kitbul" revient jour par jour sur son avancée dans l'édition 2019. Le bilan ? Le voici :

Les +
-J’ai très peu mis mon tapis en danger avant le Day 4. Deux fois seulement en réalité et avec les As à tapis préflop.
 -J’ai fait des gros changements de vitesse, passant d’un niveau à l’autre à un VPIP de plus de 60% à moins de 20%, selon l’ascendant que j’avais à table et le profil de mes adversaires.
- J’ai fait pas mal de bluffs hyper profitables, avec un taux de réussite presque parfait. Même si je n’ai jamais dû risquer un trop gros pourcentage de mon tapis, les gens foldent trop, donc mes 2-barrels ont bien fonctionné, quand ce n’étaient pas des mises à hauteur d’un tiers ou un demi pot river, qui m’ont permis d’arracher des coups intéressants. Les Américains c-bet beaucoup donc quelques check/raises au flop avec pas grand-chose ont aussi bien fonctionné.

Les -

-Les joueurs américains underbluff énormément, surtout river. Dans le doute, mieux vaut donc savoir folder nos bluff catchers, même si j’ai fait plusieurs folds que je n’aurais jamais fait à un EPT par exemple. Dans d’autres spots, je n’ai pas trouvé le bouton, alors que ma main, même forte, ne battait qu’un bluff. 

-À l’inverse, j’ai fold river contre un joueur indien dans un pot important au Day 4. Je n’avais qu’un bluff catcher et, après quatre minutes de tank, je n’ai pas trouvé le call. Avoir vu les nuts chez des Américains pendant quatre jours a sans doute joué. On en oublie qu’il reste encore des bluffeurs. Le profiling des adversaires est la clef du succès sur un tournoi comme le Main Event, car il permet d’adapter son jeu au mieux face aux faiblesses adverses.

Retrouvez l'intégralité du post "Au bout de mon rêve" sur le Blog du Team Winamax.

Crédit photo : Tomas Stacha/WPT

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