PARIS : A l’Impérial, on veut aller de l’avant


PARIS : A l’Impérial, on veut aller de l’avant

Olivier Raineau et Jean-François Panin, le duo de choc en charge de l’Impérial, ont joué cartes sur table en nous expliquant comment ils ont fait en sorte de gérer une crise d’une telle ampleur et ce qu’ils envisageaient pour relancer leur activité.


Le magazine de juin a rencontré plusieurs acteurs importants du poker en France. Parmi ceux-ci, l’Impérial Club Paris nous explique comment ils ont vécu la fermeture soudaine due au confinement et leur réouverture prochaine.
 
L'Impérial souhaite apporter toujours autant de plaisir à ses clients sans changer sa politique globale
 
 

 
Comment avez-vous vécu ces longues semaines de confinement ?

Jean-François Panin : On le vit toujours mal, assez rapide et brutal. Il a fallu arrêter à minuit et on ne pensait pas que ça allait durer si longtemps. Le club fonctionnait et tout un coup se fut le silence, l’inactivité.

Olivier Raineau : Pas de cluster au départ alors qu’une grande partie de la clientèle est asiatique, zone où est née la maladie. Heureusement pas de cas de Covid confirmé à part un de nos salarié touché car sa femme est infirmière.
 

Quels dispositifs avez-vous pris pour surmonter cette période terrible ?


Jean-François : Suivi immédiat avec l’équipe marketing pour garder contact avec les clients et les salariés. Nous avons beaucoup travaillé sur les réseaux sociaux pour garder un lien à travers des jeux, des vidéos du personnel en confinement.

Olivier : Dispositif de sécurisation globale (financière, technique et logistique). La DRH s’est occupée de la gestion des salariés et de leurs situations contractuelles. Nous en avons profité pour mettre en place un plan de recrutement car nous avions commencé la mise en place d’une formation de nouveaux croupiers qui a été suspendue.
Que prévoyez-vous pour la reprise d’activité ?

Jean-François : Des dispositions obligatoires vont être mises par l’état et tous les clubs préparent pour le moment des solutions globales de protection contre le virus et son possible retour. Tout le club va être complétement aseptisé pour rassurer la clientèle. Nous allons par la suite utiliser des méthodes et produits de nettoyage très pointus aidant à lutter contre tous les types de virus.

Olivier : Le gros problème pour les jeux de tables est la manipulation des jetons et des cartes, nous travaillons sur un dispositif optimum pour répondre à cette crainte qui reste pour nous la plus importante.
 



Et plus spécifiquement pour l’offre poker ?

Olivier : Nous avons analysé les systèmes de plexiglass qui ne sont pas très friendly, nous envisageons alors des tables de six. Nous préférons miser sur la distanciation et au poker cela aura un impact financier, on ne peut pas le nier. Nous solliciterons peut-être une demande de baisse des taxes auprès de l’Etat, même si nous devons avouer qu’on est énormément aidé en France.

Jean-François : Le plexiglass enlève tout naturel, « parqué » le jeu s’éloigne de son aspect festif. Il ne faut pas pénaliser les joueurs par rapport à ça. C’est pour ça que nous resterons sur les limites habituelles et sur le même montant de mises.

Avez-vous déjà des festivals programmés ?

Jean-François : On avait arrêté les tournois car nous manquions d’employés et on avait besoin de formaliser l’offre de tournois.

Olivier : « L’arrière-pensée » était de faire connaitre le club davantage auprès des joueurs de poker. L’idée de ne pas augmenter les caves ou buy-in attirera peut-être de nouveaux joueurs.

L’avenir ?

Jean-François : La pandémie a paralysé le monde entier, maintenant il faut aller de l’avant, et il faut continuer à suivre la même ligne directrice. Nous verrons si l’Etat peut offrir la solution d’avoir de nouveaux jeux.

Olivier : Nous avons un peu une étiquette qui nous colle à la peau avec l’image très « treizième » de notre clientèle, mais nous avons envie de rester multi-produits.

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