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MAGAZINE : Livepoker N°149 - Septembre 2020

Edito

C’EST COMME LE VELO

Je vous l’avoue : je suis tellement imprégné poker du matin au soir, que finalement j’y joue peu depuis quelques années. Le confinement m’a rappelé au online ce printemps. Après avoir disputé quelques dizaines de formats courts (allez, ok, quelques centaines) d’expressos, je me suis vite rendu compte en m’y remettant que j’étais quand même pas mal addict à ce jeu depuis plus de 20 ans. Et franchement avec des résultats pas si catastrophiques à l’époque, il n’a pas été compliqué de découvrir que le niveau online avait énormément évolué. Impossible de faire la diff si on ne s’adonne pas à des heures de pratique quotidiennes.

 


« Julien n’est pas un Grand Maître pour rien, il maitrise le GTO comme personne et les milliers d’heures de travail ajoutées à son talent payent. »

 


Il fallait maintenant que je me donne une idée de mon niveau en live. Je jouais beaucoup au début des années 2000, en fait je jouais tout le temps pour être franc. Et puis la création du magazine et du site en 2006 a freiné mon activité à table. Plus le temps et plus l’envie après des journées à parler et à vivre poker. J’attendais néanmoins l’occasion de mesurer mon fameux style aggro (sic !) en live aux nouvelles tendances. Et il ne fallait pas que ce soit sur une table lambda tant qu’à faire. Et là miracle : l’occasion rêvée lors d’un voyage business express à Prague s’est présentée. Je me trouve dans la même poker room que l’un des 10 Grands Maîtres du Poker : Julien Martini. Au bout de 2 minutes 30 de conversation max, me voilà défiant Julien sans trop d’espoir en Heads Up. Les conditions : 500 € départ, Format Sit’n’go, augmentation des blindes toutes les 10 minutes, départ 1/2 € soit 250 bb. Bon je vous fais le résumé.
Primo à ma grande stupéfaction, les réflexes du live reviennent très vite et les cliquetis des jetons sont limites jouissifs.
Secundo : Julien n’est pas un Grand Maître pour rien, il maitrise le GTO comme personne et les milliers d’heures de travail ajoutées à son talent payent, rien à dire.
Tertio : je suis assez fier d’avoir atteint le level 20/40 (niveau 7) pratiquement even avant de m’incliner.
Quatro : Julien a analysé mes erreurs et j’en ai commis (me les dévoiler était dans le deal de départ). Mais je vais vous faire une confidence : il en a fait une ou deux aussi et en vieux briscard regular old school que je suis, je ne les dévoilerai jamais.
Comme quoi le poker c’est comme le vélo…

 


Georges DJEN

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