INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : AngelAI, quand finance et poker ont pour visage Michael Mizrachi !
L’IA s’invite à la table des grands. Et elle ne vient pas en spectatrice, Michael Mizrachi en est l'image pour les années à venir !
Michael Mizrachi vient de changer la donne avec un champion du monde de poker propulsé dans une campagne télévisée nationale. Et derrière lui, non pas une marque de bière ou un site de paris, mais une intelligence artificielle au service de la finance, AngelAI !
Quand Mizrachi devient un visage public… pour une IA
Il y a encore quelques années, personne n’aurait imaginé qu’un joueur de poker devienne le porte-drapeau d’un algorithme. Et pourtant, en 2025, c’est bien Michael "The Grinder" Mizrachi – triple vainqueur du Poker Players Championship, désormais couronné champion du monde – qui incarne la vision d’AngelAI, une entreprise américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée à la finance et à l’accès au logement.
Avec ses huit bracelets WSOP et sa réputation de stratège inflexible, Mizrachi incarne tout ce que recherche une IA de nouvelle génération : calme, calcul, adaptation. Dans une publicité diffusée sur des chaînes nationales comme Fox Business, on le voit victorieux, le logo AngelAI bien visible sur son épaule. Le message est clair : l’intelligence artificielle ne veut plus seulement parler aux ingénieurs… elle veut parler au peuple. Et pour ça, elle s’offre une légende.
La France regarde cela avec un certain étonnement. Car chez nous, les figures du poker, même les plus brillantes, n’accèdent presque jamais à ce type d’exposition. Ni Patrick Bruel, malgré son statut d’icône, ni ElkY, pourtant champion du monde aussi, n’ont prêté leur image à une marque d’IA. C’est toute la différence entre deux marchés : aux États-Unis, le poker est perçu comme une arène stratégique. En France, il reste souvent associé au jeu, à l’ombre, à la marge.
Mais ce partenariat soulève aussi une question plus large : à quoi ressemblera le sponsoring de demain ? Fini les marques de chips ou les sites de poker en ligne ? Place aux entreprises tech, aux intelligences artificielles, aux start-ups de l’immobilier ? Mizrachi n’est peut-être pas seulement une tête d’affiche : il est peut-être un laboratoire vivant d’un marketing du futur, où les humains prêtent leurs visages aux intelligences.
Le choix d’AngelAI n’est pas anodin. L’entreprise cherche à se positionner comme un outil d’aide à l’accession à la propriété pour les classes moyennes américaines. En s’associant à un joueur issu de la culture du grind, du mérite, de la régularité, elle construit une narration rassurante : avec nous, tout est possible, même gagner contre 9 700 adversaires. Une utopie algorithmique portée par un champion bien réel.
Le poker devient ici un prétexte, un levier. Mizrachi est moins présenté comme un joueur que comme un modèle : il n’a pas gagné par chance, dit la pub, il a gagné parce qu’il avait AngelAI sur l’épaule. La formule est maligne, presque religieuse. L’IA ne vous remplace pas, elle vous soutient. Elle vous guide. Elle vous donne une longueur d’avance. Le fantasme ultime de l’ange gardien numérique.
Mais au fond, tout cela interroge aussi le monde du poker lui-même. Quel joueur français ou francophone, demain, pourrait devenir la vitrine d’une IA ? Davidi Kitai, toujours en réflexion stratégique ? Johan Guilbert, incarnation du show ? Aucun ? Trop rares sont ceux qui traversent l’image et le storytelling. Mizrachi, lui, avait déjà une légende. L’intelligence artificielle n’a eu qu’à la mettre en lumière.
Ce partenariat est donc bien plus qu’un simple spot TV. Il dit quelque chose du monde qui vient : un monde où la performance humaine devient un argument de vente pour des machines. Et où, paradoxalement, les machines cherchent à ressembler à ceux qu’elles admirent.
