ONE DAY IN VEGAS#10 : Benny Glaser définitivement légendaire, d'autres héros dans l'arène !


ONE DAY IN VEGAS#10 : Benny Glaser définitivement légendaire, d'autres héros dans l'arène !

Un Benny Glaser doublement légendaire, des Français qui perfent même si le bracelet n'est pas encore là  et un Michael Gathy qui crush en version High Roller, c'est un nouvel épisode de ONE DAY IN VEGAS !

Event #14: $25,000 High Roller PLO/NLH Mixed

Lou Garza frappe parmi les légendes du poker et impose son style !

Dans un High Roller hybride au casting étourdissant, Lou Garza a renversé la table pour s’imposer au terme d’un heads-up héroïque face à Ben Lamb. Un deuxième bracelet, un gain record et un respect acquis pour de bon.

Il y a des victoires qui consacrent. Et puis il y a celles qui marquent un tournant. Celle de Lou Garza, dans l’Event#14 à 25.000 $ Pot-Limit Omaha / No-Limit Hold’em Mixed, appartient à la seconde catégorie.

Mené 4 contre 1 en jetons en heads-up face à l’ancien joueur de l’année WSOP Ben Lamb, le Texan a livré un comeback d’anthologie, à la fois technique, mental et tactique. En moins de deux heures, il a effacé son retard, plié les débats, et s’est offert le plus gros gain de sa carrière : 1.302.233 $. Mais au-delà du montant, c’est la manière qui impressionne.

 

 

Avant cette finale, le tournoi avait réuni 245 entrants pour un prize pool total de 5,75 millions de dollars. Et si Garza était déjà respecté dans le circuit pro, il lui manquait cette victoire en terrain hostile, dans une structure mixte où les swings et les adaptations sont permanents.

Il a éliminé trois des quatre autres finalistes, preuve d’un contrôle complet dans le money time. Et face à un Ben Lamb en pleine confiance, qui visait son troisième bracelet et un quatrième cash à sept chiffres, Garza n’a jamais paniqué.

Ce deuxième bracelet WSOP installe définitivement Lou Garza parmi les joueurs capables de briller dans les tournois les plus techniques, à l’opposé des formats standards. Une victoire complète, construite, admirable.

 

Résultats de la Table Finale de l'Event #14: $25,000 High Roller PLO/NLH Mixed :

1. Lou Garza, États-Unis, 1.302.233 $

2. Ben Lamb, États-Unis, 868.140 $

3. Chongxian Yang, Chine, 598.285 $

4. Robert Cowen, Royaume-Uni, 421.524 $

5. Brandon Mitchell, États-Unis, 303.773 $

6. John Pannucci, États-Unis, 224.034 $

7. Zhargal Tsydypov, États-Unis, 169.183 $

8. Youness Barakat, Italie, 130.896 $

9. Michael Moncek, États-Unis, 103.821 $

 

Event #15: $1,500 Mixed: Pot-Limit Omaha Hi-Lo 8 or Better


Une semaine, deux bracelets, un message clair : Benny Glaser ne joue pas dans la même catégorie. Le Britannique entre un peu plus dans la légende avec un septième titre WSOP, tous glanés en variantes.

Les superlatifs s’usent, mais Benny Glaser continue d’en mériter de nouveaux. Quatre jours après avoir triomphé dans l’Event #8 (Dealer’s Choice – 1 500 $), le Britannique a récidivé, cette fois dans l’Event#15 : Mixed PLO Hi-Lo 8 or Better à 1500 $, dominant un field de 1 239 joueurs pour s’adjuger 258.193 $ et, surtout, un septième bracelet WSOP.

Une performance qui fait écho à son été 2016, où il avait déjà remporté deux bracelets en format Omaha en moins d’une semaine. Mais ici, la densité du field, l’intensité technique et la maîtrise mentale démontrée propulsent Glaser dans une autre dimension.

 

 

Avec ce titre, il rejoint le cercle restreint des joueurs à sept bracelets, aux côtés de noms tels que Daniel Negreanu, Scott Seiver ou encore Billy Baxter. Mais là où Glaser impressionne, c’est par la cohérence de son palmarès : il règne sans partage sur l’univers du mixed-game, aussi bien en live qu’online, où il cumule une collection étourdissante de titres SCOOP et WCOOP.

Plus qu’un champion de variantes, Glaser est devenu le symbole d’une excellence technique totale, capable de dominer toutes les dynamiques, de comprendre tous les formats, de lire toutes les textures.

À 35 ans, son empreinte est déjà historique. Le GTO a ses gourous. Le jeu mixte a son roi.

 

Résultats de la Table Finale de l'Event #15: $1,500 Mixed: Pot-Limit Omaha Hi-Lo 8 or Better :

1. Benny Glaser, Royaume-Uni, 258.193 $

2. Travis Pearson, États-Unis, 172.077 $

3. David Shmuel, États-Unis, 121.736 $

4. Sean Remz, États-Unis, 87.325 $

5. Shane Howeth, États-Unis, 63.527 $

6. Alan Sternberg, États-Unis, 46.879 $

7. Bashar Trad, États-Unis, 35.098 $

8. Tyler Brown, États-Unis, 26 .666 $

 

Event #17: $2,000 No-Limit Holdem

La compétition va se terminer ce 6 juin à partir de 13h00 (22h00 heure de Paris) entre le chipleader Scott Bohlman et son compatriote Dusti Smith. Le heads-up et le tournoi ayant eu tendance à durer tard dans la nuit il a été décidé de reporter de quelques heures le verdict pour connaître le nouveau champion WSOP de cet Event #17: $2,000 No-Limit Holdem.

 

 

A noter la très belle 9e place de nos Français Samy Boujmala pour 38.369 $ et de Samy Dubonnet 11e pour 30.161 $.

 

Event #18: $10,000 Dealers Choice 6-Handed Championship

Troisième jour, troisième domination : Ryan Hoenig impose son rythme dans l’épreuve à 10 000 $ et entre seul en finale avec la régularité d’un champion en mission.

Il n’a pas simplement survécu. Il a contrôlé. Et, surtout, il recommence. Pour la troisième journée consécutive, Ryan Hoenig boucle le Dealer’s Choice Championship à 10 000 $ en tête du classement. 4 995 000 jetons soigneusement construits, dans une structure où l’expertise technique et la polyvalence mentale sont aussi vitales que les cartes.

 

 

Face à lui, Dylan Smith (2 220 000) et Philip Sternheimer (1 910 000) n’ont pas dit leur dernier mot, mais devront faire preuve d’une précision chirurgicale pour combler l’écart quand la finale reprendra demain à 13h (heure locale). À ce niveau, aucun format n’offre de refuge, et chaque rotation de variante devient un test d’endurance stratégique.

Hoenig, lui, semble flotter au-dessus du chaos. Peu de showdowns, beaucoup de folds provoqués, et une capacité rare à imposer sa sélection de jeux – autant d’indices d’un joueur qui connaît le terrain, mais surtout sait le modeler à sa façon.

Demain, ils ne seront que trois. Mais si rien ne change, un seul homme semble déjà avoir la main sur le trophée.

 

Event #20: $1,500 SHOOTOUT

Ils étaient 150 à prendre le départ du Day 2, ils ne seront plus que 15 pour la finale. L’Event #20 à 1 500 $ Shootout approche son dénouement, avec un casting alléchant et un chèque de 267 373 $ en ligne de mire.

Dans l’univers si particulier du Shootout, chaque jour est un tableau à gagner, une mini-table finale à gérer comme une finale de Main Event. Ce format à élimination directe, impitoyable pour les nerfs comme pour les cartes, ne laisse aucune marge d’erreur.

Ce jeudi, 150 qualifiés s’affrontaient sur autant de tables. Seuls 15 joueurs, vainqueurs de leur duel à la journée, reviennent ce vendredi pour le Day 3, avec pour ambition de dominer le tableau final et de décrocher le titre WSOP.

 

 

En haut de l’affiche, deux hommes à suivre : Jason Wheeler, champion déjà titré, expérimenté, solide, s’est offert un joli moment de tension en éliminant Jeffrey Hong sur un flip décisif (10♠10♥ > A♦Q♣). Punnat Punsri, redoutable en table finale sur le circuit international, a lui tendu un piège parfait avec deux As limpés au bouton, cueillant Vrezh Oganisyan dans un pot aussi inévitable que fatal.

Parmi les autres qualifiés notables : Michael Rossitto, habitué des deep runs; Tzur Levy, spécialiste des fields moyens; Drew O’Connell et Jordan Westmorland, deux joueurs au profil agressif; Duff Charette, figure montante du circuit canadien. Mais celui qui fait le plus parler, c’est sans conteste Joshua Thomas.

En deux jours, il n’a pas laissé la moindre miette à ses adversaires. Déjà premier à ensacher ses jetons au Day 1, Thomas a remis ça au Day 2, en écrasant littéralement sa table. Quatre heures de jeu, une avance rapide prise dès les premiers niveaux, et un tempo qu’il n’a jamais relâché.

Reposé, confiant et dans un momentum presque insolent, Joshua Thomas aborde la table finale dans des conditions idéales. Mais le Shootout n’offre aucun répit : un seul joueur sortira vainqueur, et il devra dominer 14 adversaires tout aussi déterminés à écrire leur propre légende.

 

Chipcount à 15 left :

Tian Liu (Chine) – 2 225 000

Tzur Levy (Israël) – 2 200 000

Frederick Goldberg (États-Unis) – 2 200 000

Punnat Punsri (Thaïlande) – 2 175 000

Luis Yepez Carmona (Venezuela) – 2 175 000

Jordan Westmorland (États-Unis) – 2 175 000

Jason Wheeler (États-Unis) – 2 175 000

Linyang Song (Canada) – 2 175 000

Joshua Thomas (États-Unis) – 2 150 000

Drew Oconnell (États-Unis) – 2 150 000

Michael Rossitto (États-Unis) – 2 150 000

Zyad Qasem (États-Unis) – 2 150 000

Joel Vazquez (Mexique) – 2 125 000

Michael Lavin (États-Unis) – 2 125 000

Duff Charette (Canada) – 2 125 000

 

Event #21: $1,500 Pot-Limit Omaha Hi-Lo 8 or Better
Parti en fond de peloton avec à peine six blindes, Zachary Zaret a signé une remontée spectaculaire pour s’emparer du chip lead à l’aube de la dernière journée du Pot-Limit Omaha Hi-Lo à 1500 $.
Ce genre d’histoire, seuls les tournois de poker les plus imprévisibles savent les écrire. À l’entame du Day 2 de l’Event #21 – PLO Hi-Lo 8 or Better à 1500 $, Zachary Zaret n’était qu’un nom parmi les 176 survivants, armé de seulement six blindes. Douze heures plus tard, c’est lui qui domine le chipcount, avec 7 060 000 jetons et 118 blindes en poche à la veille de la table finale.
Un scénario renversant, qui a basculé après le dîner, sur un coup à trois tapis monumentaux. Zaret, en difficulté, claque une quinte Broadway runner-runner, élimine Jake Schwartz et prend les commandes pour ne plus jamais les lâcher.
La suite est un modèle de montée en puissance : gestion chirurgicale des pots moyens, timing précis sur les relances, et une agressivité parfaitement dosée après le redraw à trois tables. Plusieurs éliminations plus tard, Zaret empoche le chip lead avec autorité, bien installé pour aller chercher un premier bracelet qui semblait hors d’atteinte quelques heures plus tôt.
Derrière lui, deux joueurs en embuscade :
Bryce Yockey (4 100 000), spécialiste des formats split-pot, et
Ronnie Tate (3 855 000), discret mais efficace tout au long de la journée.
Bryce Yockey veut démontrer à Zachary Zaret qu'il est un champion et que rien ne va l'arrêter (Crédit photo : Regina Cortina)

Ils ne sont plus que 11 joueurs en course pour le titre et une part des dernières miettes d’un field aussi relevé que technique. La dernière journée promet une vraie guerre de variantes, où l’edge technique devra cette fois encore composer avec la variance du format.
Chipcount à 11 left :
Zachary Zaret Canada 7,060,000
Bryce Yockey États-Unis 4,100,000
Ronnie Tate États-Unis 3,855,000
Christopher Vitch États-Unis 3,795,000
Calvin Anderson États-Unis 2,250,000
Andres Korn Argentine 2,125,000
Marco Johnson États-Unis 1,945,000
Darryll Fish États-Unis 1,480,000
Amnon Filippi États-Unis 975,000
Yehuda Buchalter États-Unis 965,000
Donny Rubinstein États-Unis 775,000
Event #22: $25,000 High Roller 6-Handed

272 entrées, un prize pool qui frôle déjà les 6,5 millions de dollars, et un casting cinq étoiles pour ce tournoi au format aussi rapide que brutal.
Au terme du Day 1, c’est le Belge Michael Gathy qui s’installe en tête.
Ce High Roller 6-Max à 25.000 $ ne laisse jamais de place à l’improvisation. Structure rapide, profondeur technique, densité de niveau à chaque table : l’épreuve est sans pitié, même pour les habitués du circuit. Pourtant, après huit niveaux d’une heure, 72 joueurs ont franchi la première journée de combat… et Michael Gathy les domine tous.
Le Belge, déjà triple détenteur de bracelets WSOP, a parfaitement navigué ce Day 1 pour emballer 1 836 000 jetons, soit 184 blindes à la reprise. Solide en table courte, patient mais létal post-flop, il a su éviter les gros swings tout en montant progressivement un stack menaçant.
Mais rien n’est joué : juste derrière, Aram Oganyan (1 800 000) le talonne. L’Américain n’a pas encore goûté à l’or WSOP, mais avec plus de 4,5 millions de dollars de gains en live, il sait comment gérer ce type de terrain. En troisième position, un client très sérieux : Nick Schulman (1 519 000), six fois titré et toujours aussi précis dans son approche stratégique. À l’aise dans tous les formats, Schulman vise désormais le chiffre 7 — et un peu plus de prestige dans un palmarès déjà XXL.
Derrière le trio de tête, on retrouve une galaxie de stars encore en lice pour le Day 2 :
Brian Rast (612 000), toujours aussi dangereux dès que les blindes montent,
David Peters (476 000), discret mais redoutable,
Phil Hellmuth (150 000), 17 fois titré, qui devra cette fois batailler dès les premières orbites,
John Hennigan (143 000), stratège aux nerfs d’acier.
Le Day 2 s’annonce explosif, avec des enjeux techniques majeurs à chaque table, et des confrontations inévitables dès les premiers niveaux. L’accès à la finale passera par la précision… ou l’audace.

(Crédit photos : PokerNews)
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