SOCIETE : Le poker, sport ou jeu d’argent ? Le Viêtnam répond


SOCIETE : Le poker, sport ou jeu d’argent ? Le Viêtnam répond

Si les jeux d’échecs sont entrés dans les mœurs comme activité sportive, le poker vacille toujours entre jeu de réflexion, d’argent ou de hasard. Le débat qui l’érigerait au rang de sport s’éternise et en attendant une réponse, la question demeure récurrente. Le Viêtnam cependant, semble avoir tranché puisque le poker y est officiellement devenu une activité sportive à  part entière. Le pays met d’ailleurs en place des programmes dédiés à  la formation des joueurs de poker. Un nouvel Eldorado pour les joueurs de poker en formation.


 
 
Autrefois République populaire socialiste du Vietnam, le pays a toujours prôné - comme de nombreux autres Etats d’Asie - l’interdiction des jeux de hasard liés à l’argent. Pourtant, le poker semble tenir une place privilégiée dans le cœur des Vietnamiens. En effet, le jeu de cartes est, depuis 2014, hissé au rang de sport, échappant du même coup aux diktats imposés par des lois restrictives.
 
Malgré cette petite révolution et l’ouverture dans la capitale de formations destinées à entraîner de futurs champions natifs du territoire, le poker vietnamien tarde à percer la scène internationale. Hô Chi Minh-Ville organise régulièrement des tournois comme autant de sessions d’entraînement, mais malgré sa détermination à démontrer les valeurs sportives du poker, aucune équipe ne constitue à ce jour la sélection nationale dont rêve le pays. 
 
 
Le poker est-il à considérer comme un sport à part entière ?
 
Le débat repose souvent sur des questions de fiscalité. Pourtant la problématique réside également entre échecs multiples à intégrer ce jeu comme un sport depuis que le Comité International Olympique a émis, en 1999, une décision négative sur le sujet et les paramètres à la fois physiques et psychologiques dont doit faire preuve le joueur de poker au même titre que n’importe quel sportif.
 
On ne le répètera jamais assez et on le sait, ce jeu requiert de nombreuses aptitudes dont font partie, entre autres, la ténacité, le travail d’analyse multiple, la concentration et la résilience pas toujours facile à stabiliser ; autant de paramètres à considérer certainement du point de vue d’une pratique sportive.
 
Le poker pourtant souffre encore trop souvent d’une image controversée ; le jeu de cartes ne faisant pas toujours bon ménage avec l’argent… ni avec le hasard qui, forcément, tient sa place.  Le jeu est ainsi considérablement désavantagé dans sa quête d’une décision favorable du CIO.
 
 
Le poker, arme sportive de précision.
 
Il est évident, compte tenu de la richesse dont recèle le poker, que sa pratique et sa maîtrise – autant que cela puisse se faire – constituent un complément solide à toute pratique sportive ; notamment en ce qui concerne l’aspect psychologique. La compétition qui y règne est propice à forger le mental de tout athlète devant gérer stress au quotidien, motivation et vigilance quant aux actions de ses adversaires.
 
Si les jeux d’échecs sont entrés dans les mœurs comme activité sportive, le poker vacille toujours entre jeu de réflexion, d’argent ou de hasard. Le débat qui l’érigerait au rang de sport s’éternise et en attendant une réponse, la question demeure récurrente. Le Viêtnam cependant, semble avoir tranché puisque le poker y est officiellement devenu une activité sportive à part entière. Le pays met d’ailleurs en place des programmes dédiés à la formation des joueurs de poker.
 
 
Un nouvel Eldorado pour les joueurs de poker en formation.
 
Autrefois République populaire socialiste du Vietnam, le pays a toujours prôné - comme de nombreux autres Etats d’Asie - l’interdiction des jeux de hasard liés à l’argent. Pourtant, le poker semble tenir une place privilégiée dans le cœur des Vietnamiens. En effet, le jeu de cartes est, depuis 2014, hissé au rang de sport, échappant du même coup aux diktats imposés par des lois restrictives.
 
Malgré cette petite révolution et l’ouverture dans la capitale de formations destinées à entraîner de futurs champions natifs du territoire, le poker vietnamien tarde à percer la scène internationale. Hô Chi Minh-Ville organise régulièrement des tournois comme autant de sessions d’entraînement, mais malgré sa détermination à démontrer les valeurs sportives du poker, aucune équipe ne constitue à ce jour la sélection nationale dont rêve le pays. 
 
Le poker est-il à considérer comme un sport à part entière ?
 
Le débat repose souvent sur des questions de fiscalité. Pourtant la problématique réside également entre échecs multiples à intégrer ce jeu comme un sport depuis que le Comité International Olympique a émis, en 1999, une décision négative sur le sujet et les paramètres à la fois physiques et psychologiques dont doit faire preuve le joueur de poker au même titre que n’importe quel sportif.
 
On ne le répètera jamais assez et on le sait, ce jeu requiert de nombreuses aptitudes dont font partie, entre autres, la ténacité, le travail d’analyse multiple, la concentration et la résilience pas toujours facile à stabiliser ; autant de paramètres à considérer certainement du point de vue d’une pratique sportive.
 
Le poker pourtant souffre encore trop souvent d’une image controversée ; le jeu de cartes ne faisant pas toujours bon ménage avec l’argent… ni avec le hasard qui, forcément, tient sa place.  Le jeu est ainsi considérablement désavantagé dans sa quête d’une décision favorable du CIO.
 
 
Le poker, arme sportive de précision.
 
Il est évident, compte tenu de la richesse dont recèle le poker, que sa pratique et sa maîtrise – autant que cela puisse se faire – constituent un complément solide à toute pratique sportive ; notamment en ce qui concerne l’aspect psychologique. La compétition qui y règne est propice à forger le mental de tout athlète devant gérer stress au quotidien, motivation et vigilance quant aux actions de ses adversaires.

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