Conférence de presse sur la fermeture de l'ACF : Marcel Francisci parle de « décision politique »


Conférence de presse sur la fermeture de l'ACF : Marcel Francisci parle de « décision politique »

Marcel Francisci, dirigeant de l’Aviation club de France, et son avocat Me Eric Dupont-Moretti ont tenu une conférence de presse mardi 18 novembre.


Le mardi 18 septembre avait lieu dans les bureaux de Me Eric Dupond-Moretti, l'avocat de Marcel Francisci, une conférence de presse dans laquelle le spécialiste du droit est revenu sur de nombreux points à propos de la fermeture de l'Aviation Club de France. Une décision avant tout politique selon Marcel Francisci : "La volonté de fermer les cercles existe" explique t-il, avant de se déclarer victime d'un "racisme anti-corse".


Des mesures répressives exceptionnelles

Depuis la fermeture de l'ACF et sa mise en examen, il est interdit à Marcel Francisci de se rendre sur son lieu de travail ou de rencontrer les 212 salariés qui sont aujourd'hui laissés à l'abandon.
Pourtant, selon Me Dupond-Moretti, cette affaire ne serait "qu'une banale affaire de droit au travail" explique t-il avant de rajouter "Il n'y a aucune affaire de blanchiment à l'ACF ni de lien avec le milieu. [...] Le traitement économique qui lui est réservé est honteux, on n'a jamais vu un chef d'entreprise écarté et interdit d'exercer pour des infractions à l'Urssaf."
 
Contre-attaque
 

De son côté, Marcel Francisci a tenu à rappeler que la fermeture de l'établissement, condamnant ses salariés au chômage, n'avait pas lieu d'être : "Au-delà de mon cas propre, s'il y a eu un détournement, le cercle a été victime alors pourquoi l'empêcher de fonctionner ? Pourquoi mettre 212 personnes à la rue ? Je rappelle que nous payons 15 millions d'euros de taxes par an". L'élu s'est senti visé par un « racisme anti-corse » : "Ils se sont dits : vous êtes Corse, le Wagram est un cercle donc l'Aviation c'est pareil"

C'est en fin de matinée que la voix des salariés de l'ACF s'est faite entendre par l'intermédiaire de Julien Biague, ancien caissier du cercle parisien : "On se retrouve piégés, on est sans travail et sans espoir de se recaser ; on va faire une lettre du président de la République qui dit qu'il faut créer des emplois : pourquoi alors en détruire 212 ?"

Une question qui reste encore sans réponse. 

Un article de Corse-Matin 

Un article de FranceTVInfo

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