ONLINE: Une année 2016 mitigée selon l'ARJEL


ONLINE: Une année 2016 mitigée selon l'ARJEL

L'ARJEL dresse un bilan mitigée de l'année écoulée. Quelques lueurs d'espoirs sont néanmoins à  considérer.


Qui dit début d’année, dit bilan de l’année écoulée. L'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) vient en effet de publier via un communiqué les résultats et le bilan de l’année 2016. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout cela reste assez mitigé.

Un cash-game toujours en berne

En effet, l’ARJEL ne constate "aucune inversion de tendance" sur le marché des jeux en ligne "malgré un léger frémissement sur le poker qui reste à confirmer et qu’il conviendrait en tout état de cause d’amplifier". L’année 2016 a été marquée par une nouvelle baisse des mises en cash-game (-5%), avec tout de même un motif de satisfaction au cours du dernier trimestre de l’année écoulée, une baisse de "seulement" 1%. Un léger sursaut qui pourrait s’expliquer par l’apparition des nouvelles variantes, qui sont seulement disponibles sur Winamax.fr pour le moment. À voir si l’apparition chez les autres opérateurs confirmerait cette tendance et si ces chiffres encourageants ne sont pas seulement les résultats de l’effet de nouveauté et de curiosité chez les joueurs.

Première baisse pour les tournois


Si l’activité du cash-game continue inlassablement de baisser, le droit d’entrée des tournois a aussi connu une décroissance. En effet, une fois n’est pas coutume, les tournois ont chuté de 2% lors du dernier trimestre 2016 (par apport à la même période en 2015), ce qui constitue une première depuis 2013. L’activité des tournois reste néanmoins positive sur l’ensemble de l’année 2016 avec une augmentation de 5.3%.

Deux axes prioritaires

Au total, le PJB (Produit Brut des Jeux) du poker recule, mais seulement de 1% sur l’année, un point positif selon l’ARJEL. 2017 sera donc toujours placée sous le signe de l’action "auprès des décideurs publics pour les convaincre d’agir sur deux principaux leviers", à savoir l’assiette fiscale et l’attractivité de l’offre agrée. En ce qui concerne l’assiette fiscale, la donne est simple : "taxer les opérateurs sur les mises alors qu’ils en reversent une part importante aux joueurs sous forme de gains, est incontestablement un handicap pour ce secteur d’activité". Quant à l’attractivité, l’introduction des nouvelles variantes et l’ouverture des tables européennes de poker devraient confirmer le regain en cash-game et relancer l’activité du poker de manière globale.

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